Première réunion de 2024 pour le réseau de laboratoires transfrontaliers de coopération LTC Sarea

Le 12 février, la première réunion de 2024 de LTC Sarea, le réseau des laboratoires transfrontaliers de coopération, s’est tenue à Biarritz.

 

L’événement était présidé par Cristina Uriarte, en charge de la Science, de la Technologie et de l’Innovation, et par Adolfo Morais, vice-ministre régional en charge des Universités et de la Recherche, du gouvernement basque-Eusko Jaurlaritza, en présence de la vice-rectrice en charge de la Recherche de l’UPV/EHU, Inmaculada Arostegi, et du vice-recteur en charge des Réseaux internationaux de l’Université de Bordeaux (UB), Laurent Servant.

Le réseau compte actuellement 7 LTC et 11 LTC incubators, qui rassemblent plus de 400 chercheurs, dont plus de 100 se sont réunis aujourd’hui à Biarritz. Cristina Uriarte a ouvert la rencontre en soulignant l’alignement du programme LTC sur le Plan 2030 pour la science, la technologie et l’innovation du gouvernement basque, qui explique le soutien important apporté à ce programme universitaire. « Les LTC sont des incubateurs de talents extrêmement spécialisés », a insisté la déléguée à la Science, à la Technologie et à l’Innovation du gouvernement basque, en soulignant l’importance fondamentale des doctorants en codirection ou en cotutelle, un lien puissant entre les équipes et les laboratoires de part et d’autre de la frontière.

La présence de jeunes chercheurs dans cette communauté est une caractéristique de ce programme qui, entre autres aspects, multiplie les passerelles avec les masters dans les domaines couverts par les LTC et les LTC incubators, qui peuvent constituer une première approche de la recherche. Après une brève présentation du programme LTC Sarea par Igor Campillo, directeur d’Euskampus Fundazioa, qui a exprimé sa gratitude au gouvernement basque pour le soutien reçu afin de déployer cette initiative et pour la confiance accordée à Euskampus Fundazioa pour la gérer. Les chercheurs principaux des LTC ont décrit les principaux axes de recherche, les résultats obtenus à ce jour et les prochaines étapes qu’ils prévoient de franchir dans chacun des laboratoires transfrontaliers.

Le tour des présentations a commencé par LTC AquEus, sélectionné en 2023 (qui aborde les potentiels risques environnementaux des micro et nanoplastiques, y compris les bioplastiques, dans le golfe de Gascogne). Une présentation suivie de celle des LTC Translight (consacré à la photonique) ; CoMorPD (dont les recherches portent sur les comorbidités non motrices dans la maladie de Parkinson) ; Green Concrete (qui se consacre aux matériaux composites durables à base de ciment) ; Aenigme (le Réseau Aquitaine-Euskadi en fabrication verte et éco-conception) ; et enfin, QuantumChemPhys (qui se consacre à la recherche en chimie et physique à l’échelle quantique).

Les LTC, l’un des projets les plus emblématiques du campus transfrontalier Euskampus Bordeaux, sont des laboratoires sans murs qui ont vu le jour en 2015 grâce au soutien de l’UPV/EHU et de l’UB et à la coordination d’Euskampus Fundazioa. L’objectif initial est d’assurer la stabilité des collaborations transfrontalières en proposant un contrat pré-doctoral, un contrat post-doctoral et un financement des frais de fonctionnement pour une période de 4 ans. Ces laboratoires se concentrent sur un programme de recherche commun auquel collaborent des équipes de l’UPV/EHU, de Tecnalia et de l’Université de Bordeaux ainsi que leurs partenaires, ce qui favorise l’échange des ressources existantes, tant humaines qu’en matière d’équipements et de coûts.

La contribution du gouvernement basque (à hauteur de 2 millions d’euros pour la période 2021-2024) a permis de lancer l’initiative LTC Sarea, contribuant non seulement au déploiement des programmes de travail ambitieux en matière de formation, de recherche, de transfert et d’internationalisation des LTC existants, mais permettant également de soutenir, grâce à l’outil LTC Incubator, des groupes de recherche de part et d’autre de la frontière qui souhaitent créer stratégiquement un LTC et/ou rejoindre la dynamique des LTC existants pour développer leurs projets collaboratifs. Cela a conduit à l’existence actuelle de 11 LTC incubators dans les domaines de la santé, de la fabrication de pointe, des énergies renouvelables, des biomatériaux, de la résistance environnementale aux antibiotiques, de la bio-ingénierie, de l’archéologie, de la bio-nutrition et des sciences sociales.

Quatre des 11 LTC incubators se sont également présentés. Après les présentations, les vice-recteurs des deux universités ont pris la parole. Laurent Servant, vice-recteur de l’UB, s’est d’abord dit une fois de plus impressionné par les résultats présentés, puis a souligné que la formule LTC permettait également d’expérimenter des méthodes et des programmes, de nouvelles façons de collaborer à des programmes internationaux ambitieux tels que l’université européenne ENLIGHT dans laquelle l’UPV/EHU et l’UB sont impliquées avec 8 autres universités.

Inma Arostegui a également souligné la dimension motrice de ce programme pour la collaboration entre les deux universités et sa projection internationale. Il offre, selon elle, « de nouvelles opportunités aux chercheurs » en leur donnant « un cadre stable, une visibilité internationale et l’accès à des financements externes ». Elle a également noté, à l’instar des intervenants de la matinée, que « les LTC sont un cadre idéal pour les jeunes », qui se matérialise par l’implication des LTC dans les masters, les cours d’été ou les doctorats.

« La liberté, la confiance et le long terme sont trois éléments essentiels pour faire de la bonne science », a rappelé Adolfo Morais en citant le physicien basque Pedro Miguel Etxenike ; « autant d’éléments offerts par le programme LTC Sarea », a-t-il poursuivi. Le représentant du gouvernement basque a clôturé la journée en affirmant devant la communauté de recherche transfrontalière réunie ce jour-là que les institutions devaient continuer à soutenir le programme LTC Sarea, un programme basé sur une vision à long terme, fondamentale pour produire des résultats et un impact sur la société. Cette réunion était suivie d’une session de 21 posters scientifiques qui ont donné un aperçu des divers projets de recherche spécifiques, thèses de doctorat et programmes de formation nés au sein des différents LTC.

Ici photo album.

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